Le SHU tient à remercier l’ensemble des candidats et des votants qui ont soutenu la liste commune Unis Ensemble pour la défense de l’Hôpital, dont fait partie le SHU avec l’INPH, et nous adressons nos félicitations à tous les élus représentant les hospitalo-universitaires au sein des instances nationales de dialogue social.
La participation du personnel hospitalo-universitaire (17,54%) est un peu en retrait par rapport aux élections de 2019 (18,87%), ce qui est regrettable. Les conditions de votes électroniques avec les innombrables problèmes de connexions, de service technique injoignable et de difficultés techniques diverses ont entrainé une certaine lassitude, énervement et abandon de certains devant ces difficultés. Cela explique en partie le manque de participation. Il faudra à l'avenir avoir un système plus simple et robuste pour que chacun puisse exprimer sa voix sans contraintes techniques bloquantes.
Pour le Conseil Statutaire des Personnels Médicaux (CSPM), Le SHU avec l’INPH maintient sa représentativité avec un élu titulaire sur les trois élus de la liste Unis Ensemble pour la défense de l’Hôpital, et 3 suppléants sur les 6. Toutefois, la faible participation a fait perdre un élu à la liste commune au profit de la liste "Ensemble avec APH-AH, CPH, AMU, SYNCASS-CFDT », ce dernier syndicat étant le premier syndicat représentatif des directeurs d’hôpitaux.
Concernant la Commission statutaire Nationale (CSN), le SHU obtient des élus dans toutes les disciplines auxquels il avait des candidats comme la médecine, la chirurgie, la biologie, l’anesthésie réanimation et la radiologie. Le SHU félicite également tous les élus pharmaciens de la liste Unis Ensemble pour la défense de l’Hôpital.
Les élus Le SHU
Titulaires | Suppléants | |
CSPM | ||
Collège 1 Personnel HU | Guillaume CAPTIER | Anne-Laurence LE FAOU Olivier BOYER Amandine BRUNON-GAGNEUX |
CSN Anesthésie et Réanimation | ||
Collège 1 Personnel HU | Christophe DADURE | |
CSN Biologie Médicale | ||
Collège 1 Personnel HU | Jean-Paul FEUGEAS | Olivier BOYER |
CSN Chirurgie | ||
Collège 1 Personnel HU | Guillaume CAPTIER Yves AMOURIQ |
Sylvie BEAUDOUIN |
CSN de Médecine | ||
Collège 1 Personnel HU | Alexandre BOYER | Amandine BRUNON-GAGNEUX Elisabeth ASLANGUL |
CSN Radiologie | ||
Collège 1 Personnel HU | Jean-Marc CONSTANS |
Fort de cette représentativité nationale, le SHU continuera à défendre les hospitalo-universitaires pour maintenir à tout prix et quel que soit le contexte l’indépendance de leur mission unique et indissociable de recherche, enseignement et soins au sein d’un hôpital et des territoires universitarisés au service de la population. Cette défense, passe en premier lieu par la reconnaissance et la revalorisation du statut de fonctionnaire d’état des hospitalo-universitaire mis à mal par l'absence de mesure sérieuse d'attractivité et la calamiteuse affiliation forcée au régime de retraite des agents non titulaires (IRCANTEC) avec baisse de salaire non compensée.
Le Syndicat des Hospitalo-Universitaires (SHU), membre de l’INPH, est le seul syndicat 100% HU, syndicat représentant tous les hospitalo-universitaires titulaires (MCU-PH et PU-PH) ou non (AHU, CCA et PHU) et toutes disciplines confondues (médecine, odontologie et pharmacie).
À l’échelle des adhérents c’est la défense et l’amélioration de leurs droits, à l’échelle nationale c’est la promotion, en toute indépendance envers nos tutelles, d’un modèle unique d’excellence dans la recherche et la formation en santé.
Les actions concrètes du syndicat pour la défense de la retraite HU.
La défense de la mission unique et indivisible de l’enseignement, de la recherche et des soins est l’essence même du syndicat en gardant le sens de l’ordonnance de Débré de 1958 et en s’adaptant à l’évolution sociétale et aux enjeux futurs de la santé : mur démographique, innovation en santé, développement de la prévention, formation aux nouvelles technologies de la santé….
Le SHU s’inquiète du criant et récent manque d’attractivité de leur métier, qui menace la qualité de la formation des étudiants en santé, ainsi que l’excellence des soins et de la recherche médicale dans notre pays. Sans HU, pas de CHU ni de faculté de médecine ni de recherche en santé… Le SHU est inquiet également du risque de « détricotage » du statut avec un retour en arrière vers les statuts de bi-appartenant et la contractualisation souvent synonymes de statuts précaires.
Alors que le nombre d’étudiants en médecine a triplé depuis 30 ans, et qu’il est prévu de former encore plus d’étudiants en santé dans les années à venir pour contrer le défaut d’accès aux soins, le nombre de HU c’est infléchi de 2% durant cette période. Comment faire sans HU ?
Alors que de multiples rapports pointent unanimement ces menaces depuis plusieurs années, la réponse concrète du gouvernement reste insuffisante, notamment sur la reconnaissance d’une retraite à la hauteur de l’engagement. Le SHU, membre de l’INPH, a multiplié les alertes auprès des pouvoirs publics, sans qu’aucune négociation n’ait été ouverte à ce jour.
Le système HU « craque » de toutes parts avec une vague inédite de départs volontaires et de disponibilité pour raison personnelle ces dernières années, un manque certain d’engouement des plus jeunes pour des carrières HU particulièrement longues et difficiles, mais qui offre une possibilité d’épanouissement professionnel exceptionnel et d’une évolution des fonctions au cours du temps.
Le SHU attend du gouvernement des mesures fortes pour stopper l’hémorragie de départs des HU et pour que les plus jeunes aient de nouveau envie de s’engager dans des carrières HU.
Plus précisément, les revendications portent notamment sur les deux points suivants :
Les HU titulaires appartiennent à la Fonction Publique de l’État. Du fait des prérequis pour être nommés, ils deviennent fonctionnaires à un âge tardif (44 ans en moyenne pour les professeurs et 37 pour les maîtres de conférences). Le montant de leur retraite est donc en moyenne égal à 30% de leur dernier salaire, ce qui est très inférieur à la moyenne des fonctionnaires d’État. Cette injustice dure depuis 1958 !
La décision récente du gouvernement d’affilier les HU à l’Ircantec ne correspond pas au scénario plébiscité par les syndicats, comme indiqué dans le rapport Uzan de 2023. Il dissocie la rémunération hospitalière de celle de l’université et dégrade le statut de fonctionnaire d’État.
Le SHU demande 3 actions fortes :
L’affiliation à l’Ircantec va automatiquement s’accompagner d’une baisse de 5,21% de la rémunération, alors que la rémunération des HU a déjà baissé de près de 20% (en euros constants) depuis 30 ans.
La reconnaissance des conditions de travail et de la pénibilité doit s’accompagner d’une revalorisation des grilles salariales avec la constitution d'une grille hospitalière unique des HU titulaires basées sur celle des PU-PH augmentées de trois échelons de trois ans et d’une bonification de trimestres SRE pour la permanence des soins. De même, la régularisation du temps de travail hospitalo-universitaire à 10 demi-journées avec valorisation du temps additionnel doit s’adapter aux conditions de travail actuelles.
L’engagement et le caractère essentiel des hospitalo-universitaires pour notre système de santé, pour la formation des plus jeunes et pour l’excellence de notre recherche n’est plus à démontrer. Ils attendent l’ouverture de négociations pour que leur métier reste attractif.
Vous pouvez retrouver le résultat des élections professionnelles 2019 à l'adresse suivante: https://www.cng.sante.fr/actualites/elections-professionnelles-2019-resultats.
Votez pour vos représentants au conseil supérieur des personnels médicaux, odontologistes et pharmaceutiques (CSPM) et à la commission statutaire nationale (CSN). Vous avez reçu par mails vos informations de connexion pour le vote électronique prévue du 25 Juin au 2 Juillet.
Le SHU représente les hospitalo-universitaires au sein de l'intersyndicale des praticiens hospitaliers (INPH). Votez pour la liste où se présentent les membres du SHU, la liste CMH, INPH, SNAM-HP, unis ensemble pour défendre l’hôpital publique