Notre syndicat, le SHU, est membre de l'INPH au sein duquel nous représentons les HU.
Le jeudi 10 Février 2022, se tiendra le colloque de l'INPH.
Retrouvez toutes les informations dans le fichier ci-joint
Notre syndicat, le SHU, est membre de l'INPH au sein duquel nous représentons les H.U
PSYCHIATRIE PUBLIQUE : QUI PEUT OSER DIRE QUE TOUT EST RÉGLÉ ?
Hospimedia le 16/11/2021 suite à la conférence de presse des résultats d'un sondage réalisé par Jeunes Médecins.
Nos commentaires.
Malgré les problèmes méthodologiques liés à la faible représentativité des répondants (moins de quinze HU titulaires sur 250 répondants au questionnaire internet), ce sondage renforce les alertes répétées lancées par Le SHU (Syndicat des Hospitalo-Universitaires) : l'attractivité des carrières HU est un sujet majeur, en ce qu'elle conditionne la formation et l'exercice de tous les professionnels de santé du secteur libéral et hospitalier.
Leurs propositions, renverser la table ?
Diviser les missions ?
Supprimer la stabilité d'un emploi statutairement pérenne?
Voilà qui ne ferait qu'aggraver la situation. Notre priorité est au contraire de remettre en accord l'indivisible mission HU, le soin, l'enseignement et la recherche étant trois facettes d'un objectif unique: le progrès de la Santé pour tous aujourd'hui et demain. La liberté de l'organisation de cette mission, dans le strict respect de la législation du travail, est un point fondateur du statut HU tout au long de la carrière.
L'approche par la pointeuse, découpant le temps pour un meilleur rendement a démontré dès le siècle dernier dans le monde de l'usine qu'elle n'était pas une avancée sociale; cela est toujours vrai quand bien même elle serait dans une version numérique et connectée. Donner les moyens d'exercer sereinement est la seule véritable solution.
Le SHU, premier syndicat des Hospitalo-Universitaires.
Retrouvez ci-joint le dernier communiqué de l'INPH, notre intersyndicale.
Les HU ne bénéficient pas RTT mais, depuis plus de 15 ans, peuvent solliciter une autorisation d'absence de 2 semaines par an au titre de l'Arrêté du 03 Juillet 2006 http://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000792851/).
Malgré ce texte à la rédaction volontairement subtile, son application dans les CHU demeure inégale sur notre territoire avec des difficultés d'interprétation locale. Certains d'entre nous ont encore des difficultés à bénéficier de ce droit et nous ont récemment contacté à ce sujet.
Le SHU a interpellé la DGOS (sous-direction des RH) qui prend très au sérieux ce manquement d'application au sein de certains CHU récalcitrants et propose de leur faire un rappel sur l'application de cet arrêté. La modification prochaine de notre décret statutaire devrait clarifier la rédaction de cette disposition et faciliter son application enfin!
Si vous aussi vous connaissez des difficultés à poser des absences selon cet arrêté, n'hésitez pas à nous les communiquer à : secretariat@le-shu.fr
A la suite d’une visioconférence de ce jour à laquelle le SHU a été convié ainsi que les membres du groupe de travail ‘attractivité des carrières HU, les deux ministres de tutelle des HU, M. Olivier Véran et Mme. Frédérique Vidal, ont présenté les mesures d’attractivité qui seront finalement mises en oeuvre.
Plusieurs avancées que nous avions demandées ou appuyées ont été retenues comme l’ouverture de la mission temporaire d’un an tous les huit ans dès la nomination, une amélioration des règles de reprise d’ancienneté, une clarification des droits à congé, l’ouverture d’une possibilité d’exercice à temps partiel (assez restrictive toutefois) et un renforcement de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Nous avons combattu la mise en place d’une contractualisation individuelle qui aurait abouti à séparer et à contrôler les activités hospitalières et universitaires qui doivent demeurer indissociables. La contractualisation sera finalement mise en place mais à l’échelle d’une équipe hospitalo-universitaire. Affichée comme de nature à préserver le temps de recherche des plus jeunes, cette mesure dangereuse pour l’unicité du statut HU comporte ainsi un inquiétant suivi de projet professionnel pluriannualisé « pour chaque praticien ».
Les éléments les plus décevants sont les mesures salariales. Si l’augmentation des échelons H en entrée de carrière est un point favorable malgré son montant insuffisant, la revalorisation de la grille hospitalière est quasiment inexistante en fin de carrière. Ainsi, le dernier échelon des émoluments des MCU-PH et des PU-PH passe de 45025,80€ annuels à 48025€ (après 18 ans) et de 56155,65€ à 58000€ (après 12 ans), respectivement. Cette revalorisation est à mettre en comparaison avec les 17000€ accordés aux trois nouveaux échelons de nos collègues PH. Loin de se résoudre, le différentiel d’attractivité s’aggrave donc.
Pour la retraite hospitalière tant attendue, c’est simple : pas de retraite. L’assiette de l’abondement est porté de 9 à 12% mais en bénéficier nécessite d’augmenter ses versements à une surcomplémentaire, c’est donc une charge plus qu’une mesure d’attractivité. A noter que cette mesure est quasiment inapplicable aux plus jeunes depuis la réforme des Plans d’Epargne Retraite par la loi PACTE.
Pour le régime indiciaire universitaire, le même principe de simplicité s'applique : rien. Légère brise sur le régime indemnitaire, une prime PERS de 700€ (brut annuel, soit 49€ net mensuel) pour les PU-PH et de 750€ pour les MCU-PH est toutefois créée. Elle à vocation à augmenter à un peu plus de 2000€… en 2027. Elle n’est pas automatique mais appliquée à un taux de 1/3, 2/3 ou 100% sur rapport d’activité (compte-rendu des activités d’enseignement et de recherche) et décision du directeur d’UFR. Il n’échappera pas aux HU que, là encore, son montant est très inférieur à la prime équivalente PRES de leurs collègues enseignants-chercheurs.
Au total, quelques ilots de consolation dans un océan de déception, donc.
Oui, comme indiqué par nos ministres, ces annonces sont historiques… historiquement décevantes.

Ils entreront en vigueur le 1er janvier 2022.
Un décret précise la compétences de la commission médicale de groupement (CMG) des GHT et de son président mais aussi celle des commissions médicales d'établissement (CME).
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043547119
Le second décret précise quant à lui les attributions des présidents de CMG mais aussi de CME. Ainsi, le président de CMG/CME doit présenter annuellement son programme, "en tenant compte des actions déjà mises en œuvre" ainsi qu'un rapport annuel sur la mise en œuvre.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043547214
Les hospitalo-universitaires peuvent encore signer cette motion jusqu’au vendredi 4 juin. Pour cela, ils-elles sont invité-e-s à simplement envoyer les renseignements suivants à statuthu@gmail.com :
§ NOM, Prénom
§ Statut PUPH ou MCUPH
§ Spécialité
§ CHU dans lequel vous exercez



Illustrant la difficulté d'offrir des carrières suffisamment attractives aux HU, c'est une quarantaine de collègues MCU-PH et PU-PH qui démissionnent de leurs fonctions chaque année depuis trois ans. Nous parlons bien de démissions et non de départs à la retraite.
Vous trouverez les statistiques par UFR (métropole) et par discipline ci-dessous.

Les hospitalo-universitaires souhaitant signer cette motion de soutien sont invité-e-s à envoyer à l’adresse: statuthu@gmail.com les renseignements suivants :
§ NOM, Prénom
§ Statut PUPH ou MCUPH
§ Spécialité
§ CHU dans lequel vous exercez

