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Le SHU, membre de l'INPH, se félicite de cette avancée collaborative qui prévoit une revalorisation de la majoration du forfait de base de 50% ainsi qu’une majoration des forfaitisations de 30%.

Rendez-vous en novembre pour la consolidation de ces mesures.

 

Communiqué de presse

NEWSLETTER : L'INPH avec l'ensemble des organisations syndicales de Praticiens Hospitaliers appelle à la grève de la permanence des soins à partir du 1er Mai 2025

 

Le SHU membre de l'INPH se joint à ce communiqué pour soutenir l'ensemble des étudiants internes et médecins afin de se mobiliser contre cette mesure coercitive à l'installation.

Un préavis de grève illimitée à partir du 28 avril a été déposé par l'ISNI.

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Le SHU salue l'élection du Professeur Isabelle LAFFONT à la présidence de la Conférence Nationale des Doyennes et des Doyens de Médecine.

Son programme ambitieux repose sur six priorités : renforcer le modèle hospitalo-universitaire, promouvoir la recherche et l'innovation, réformer les études de santé, territorialiser les facultés, universitariser les formations paramédicales, et soutenir les étudiants.

Après l'erreur stratégique du gouvernement pour la retraite des HU, il est essentiel de renforcer l'attractivité des carrières hospitalo-universitaires, en commençant par l'amélioration des grilles hospitalières, pour garantir l'excellence de la médecine française.

Le SHU a d’ores et déjà contacté les ministères concernés pour un programme de travail avec un calendrier sur 2025, l'objectif étant que les mesures prises sur l'amélioration de l'attractivité hospitalo-universitaire puissent être opérationnelles d'ici la fin d'année 2025.

Une discussion sur l'amélioration de retraite, bonification du parcours avant titularisation, doit être également ouverte.

 

Frédéric Bargy, éminent représentant syndical des hospitalo-universitaires, est décédé le 20 décembre 2024.
Né en 1949, Frédéric Bargy a fait ses études de médecine à Paris Ouest. Après avoir été IHP en chirurgie et particulièrement en chirurgie pédiatrique, c’est dans le laboratoire de Christian Cabrol qu’il devient AHU d'anatomie. Élève de Jean Bienaymé à Saint Vincent de Paul, il y est nommé en Anatomie, MCU-PH en 1986 puis PU-PH en 1989.
Il a été responsable du laboratoire d'Anatomie de la faculté de Cochin entre 1989 et 2003. Auteur de plusieurs ouvrages d’anatomie, chirurgie pédiatrique, exploration prénatale, il était un enseignant passionné et passionnant, chercheur invétéré, clinicien novateur, aimé de ses patients et collaborateur.
Il était aussi un syndicaliste convaincu. Il s'est investi dans le SNPHU comme trésorier en 1995 et a été élu président en 1999, fonction assumée pendant près de 15 ans.
On lui doit les négociations pour l'abondement du PERP et les autorisations d'absence. Il fut aussi le chantre permanent de l'unicité de la mission HU, la présentant comme "la sainte trinité" : « En opérant, je soigne et j'enseigne aux étudiants le geste et le pourquoi du geste, en formant les étudiants, je cherche à explorer ce qui pourrait faire avancer la discipline, résultant en une amélioration du soin ». La soi-disant "triple" mission est « une et indivisible », répétait il. Ce principe reste le mantra de notre syndicat HU devenu unitaire, le SHU.
Le Syndicat des Hospitalo-Universitaires adresse à Sylvie Beaudoin son épouse, leurs enfants et familles, ses condoléances les plus sincères.

 

Le Syndicat des Hospitalo-Universitaires (SHU), premier syndicat 100% hospitalo-universitaire tout
statut toutes disciplines, souhaite attirer l'attention des autorités et du public sur une situation
alarmante concernant la formation des futurs professionnels de santé et l'état de la recherche en
santé en France.

Nous soutenons fermement l'appel "Université en danger" lancé par France Université. La baisse
significative de l'encadrement des étudiants en santé avec une augmentation sans précédent du
nombre de professionnel à former sans augmentation réelle des hospitaliers universitaires est
inquiétante. A cela, se combine la dégradation continue de l'hôpital public qui compromet
gravement la qualité de la formation et l'ensemble de la recherche en santé. Ces diEicultés sont
particulièrement ressenties dans les Centres Hospitalo-Universitaires (CHU) et dans les territoires,
y compris en médecine générale, où l'encadrement et la formation des étudiants sont de plus en
plus complexes à assurer.

De plus, nous constatons une perte de vision à long terme dans la gestion de nos institutions, ce qui
nuit à la planification et au développement futurs. Par ailleurs, les baisses salariales récentes en lien
avec une réforme des retraites incohérente et désavantageuse pour les hospitalo-universitaires
continuent de miner l'attractivité, rendant ces professions moins attractives pour les nouvelles
générations.

Face à ces enjeux cruciaux, nous avons sollicité un entretien interministériel avec le ministère en
charge de la santé et celui en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche afin de discuter
des mesures urgentes à mettre en place pour remédier à cette situation. Nous sommes convaincus
qu'un dialogue constructif entre les ministères concernés et notre syndicat est essentielle pour
garantir l’avenir de notre système de santé et à la recherche médicale en France.

 

Communiqué de presse

Le SHU dépose un recours au Conseil d’État contre les décrets du 8 juillet 2024 relatif au rattachement des hospitalo-universitaires à un régime de retraite complémentaire de non-titulaire (IRCANTEC). Ces décrets font suite à la loi adoptée le 23 décembre 2023 (loi Valletoux) qui modifie le code de la Sécurité sociale. La dégradation des rémunérations hospitalières que ce rattachement entraîne est inacceptable alors même que l’attractivité des carrières HU est au plus bas. L’amélioration de la retraite des HU suggérée par cette réforme reste très en dessous de la plupart des fonctionnaires de l'État. De plus, aucune simulation sérieuse de l’amélioration à titre individuelle n’est réellement proposée pour rendre compte du bénéfice supposé de cette nouvelle cotisation. Cette réforme est une attaque qui met en péril l’indissociabilité de la mission hospitalo-universitaire essentielle à la formation et la recherche en santé.

Le SHU demande au gouvernement Barnier l’abrogation de la loi afin d'affilier les rémunérations hospitalières des HU au système de retraite de l'État et de valider les services auxiliaires. Les futurs ministres  en charge de la santé et de l’enseignement supérieur et de la recherche auront en charge d’ouvrir sans attendre des négociations sur l’attractivité hospitalo-universitaire.

À la suite du Ségur de la santé, le groupe d'attractivité hospitalo-universitaire avait permis une revalorisation des émoluments hospitaliers, avec une nouvelle grille pour les professeurs (PU-PH) et maître de conférences (MCU-PH) mise en place en 2022. L'augmentation du point d'indice de 2023 avait également permis une revalorisation, facteur d'attractivité pour la carrière hospitalo-universitaire. Ces revalorisations successives sont annihilées par la réforme des retraites (Loi Valletoux) pour les HU qui prend effet au 1 septembre 2024.

Le prélèvement obligatoire de 5,21% pour cotisation à l’IRCANTEC entraine une perte annuelle brute moyenne de 2232€ pour les MCU-PH et 2628€ pour les PU-PH 5. Le choix du gouvernement de faire cotiser les fonctionnaires d'état à une caisse complémentaire de non-titulaires au lieu du système de retraite de l'état est contesté par le SHU. Cela entraine une dévalorisation de la carrière HU au cours de la vie active pour une amélioration faible de la retraite hospitalière exclue depuis 1958 de la pension de retraite !

leSHUCommuniqué

Le rapport du CNG concernant les hospitalo-universitaires montre une hausse de 3% depuis 2016, portant le nombre à 6680 personnels HU titulaires en médecine, pharmacie et odontologie.

Cette hausse masque difficilement le malaise des hospitalo-universitaires à exercer leur mission et le déficit chronique d'encadrement pour la formation et la recherche dans les établissements de santé.

Le malaise s’exprime par une hausse considérable de mise en disponibilité (133,7%) et une cessation d’activité pour départ à la retraite plus précoce. L’activité au-delà de l’âge légal de départ à la retraite a reculé de 68,6% sur la période. L’application de la réforme des retraites avec la cotisation à l’IRCANTEC et la baisse de salaires ne va pas améliorer ce malaise.

Le déficit chronique dure depuis près de 30 ans puisqu'en 1996 on comptabilisait au total 7811 hospitalo-universitaires en médecine, pharmacie et odontologie (DGRH A1 -GESUP, évolution des HU de 1996 à 2016) soit une baisse totale de 14,5% ! Parallèlement, le nombre d'étudiants et d'internes à former en médecine a pratiquement triplé avec une baisse de 2,3% des HU en médecine. Le nombre de CHU a augmenté, de nouvelles disciplines ont été créées et des postes ont été transformés pour la médecine générale. L’encadrement a donc considérablement diminué et risque de se poursuivre en cas d’augmentation du nombre d’étudiants à former.

Pour retrouver une attractivité pour les carrières HU et assurer une formation de qualité à la hauteur des enjeux à venir il est urgent pour le futur gouvernement d’ouvrir des négociations et de réarmer massivement le corps des HU.

Communiqué du 21082024

Alors que le Premier ministre a présenté sa démission le 8/7/2024, refusé par le président de la République pour conduire les affaires courantes, celui-ci a bien signé le décret relatif à l’assiette et aux taux de cotisations des personnels hospitalo-universitaires titulaires affiliés à l’institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l’État et des collectivités publiques (IRCANTEC) en date du 8/7/2024. Cela s’accompagne de la disparition de la retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP) et de la perte du dispositif d’abondement existant depuis 2006.

La mise en place de cette réforme aura pour conséquence directe une baisse de salaire sur la partie hospitalière de 5,21% au 1 premier septembre 2024 pour tous les hospitalo-universitaires au profit d’une retraite au rabais par accumulation de points IRCANTEC. L’avenir de ces points reste très incertain avec un taux de remplacement cible théorique et hypothétique de 45% maximum, bien loin des taux de remplacement des autres fonctionnaires d’état ou des praticiens hospitaliers, agent de la fonction publique, qui sont supérieurs à 50%.

Le SHU, n’a eu de cesse de dénoncer cette supercherie, qui n’a d’avancée que le nom. La grogne engendrée par cette réforme a conduit de très nombreux hospitalo-universitaires à faire grève les 27 et 28 mai sur tout le territoire. Malgré cette mobilisation historique, c’est la première fois que le corps des hospitalo-universitaires manifestait sa désapprobation envers cette réforme en désaccord avec les recommandations du rapport UZAN, le gouvernement n’a pas dénié ouvrir les négociations pour régler ce problème de retraite qui reste entier.

Le SHU, s’en remettra au futur gouvernement pour que la question de l’attractivité hospitalo-universitaire soit enfin pris en considération pour le soin, la recherche et la formation en santé dont la thématique fut la grande absente de la campagne éclaire des législatives, suite à la dissolution. La première mesure souhaitée par Le SHU sera d’abroger cette loi pour inclure les émoluments dans le système de retraite de l’état, accompagnée d’une reprise des services auxiliaires, d’une valorisation des grilles et d’une régularisation du temps de travail à 10 demi-journées hebdomadaires.

 

Communiqué

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