| Chers collègues,
Le 11 décembre prochain, vous serez appelés à voter pour la juridiction disciplinaire compétente à l’égard des personnels enseignants et hospitaliers des centres hospitaliers universitaires et des personnels enseignants de médecine générale des universités. Cette élection individuelle constitue un temps fort de la vie hospitalo-universitaire : elle engage notre capacité collective à défendre nos statuts et nos droits. Dans un contexte inquiétant marqué par la perte d’attractivité des carrières HU, aggravée par la réforme des astreintes qui a totalement oublié les hospitalo-universitaires et sans solution à ce jour : faut-il redire que sans HU un CHU n’existe pas ? Le vote du 11 décembre est l’occasion de rappeler nos revendications. Nous demandons |
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Le SHU, avec l’INPH, soutient la liste des candidats suivants :
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Votre participation est indispensable pour porter ces valeurs et ces combats. Chaque voix compte pour renforcer notre représentativité et notre capacité d’action. Le 11 décembre, votez pour nos candidats et défendez l’avenir des hospitalo-universitaires. |
À compter du 1er novembre 2025, la réforme du régime d’indemnisation des astreintes à domicile des hôpitaux entre en vigueur, conformément à l’arrêté du 8 juillet 2025.
Cette réforme, présentée comme une revalorisation, suscite pourtant une vive inquiétude chez les personnels hospitalo-universitaires (HU) et les praticiens hospitaliers (PH).
L’instruction DGOS/RH5/2025/92 du 27 août 2025, censée encadrer cette réforme, se révèle restrictive, floue et incomplète. Elle ne tient aucunement compte des spécificités du statut particulier des HU exerçant en CHU ou CRLCC , se contentant d’évoquer les "praticiens" sans les définir clairement. En omettant de préciser les modalités de compensation du temps d’intervention sur place, elle entre en contradiction avec les dispositions de l’arrêté du 30 avril 2003, notamment ses articles 13 et 17, qui encadrent le temps de travail au-delà du service réglementaire pour le HU titulaires ou non.
Cette lacune crée une confusion majeure, où les directions locales interprètent librement l’instruction, générant des règles d’application inéquitables. Les HU se retrouvent ainsi privés de toute rémunération complémentaire selon leur statut, à défaut des PH qui peuvent bénéficier d’une rémunération supplémentaire avec le temps de travail additionnel.
Cette désorganisation ne touche pas uniquement les HU. Pour les praticiens hospitaliers, la mise en œuvre de la réforme s’annonce également chaotique, avec une grande disparité de traitement laissée à l’appréciation des directeurs d’établissement et des COPS locales. Ce manque de cadrage national risque d’aggraver les inégalités entre établissements et de compromettre l’objectif affiché de revalorisation.
Face à cette situation, Le SHU et l’INPH dénoncent une discrimination manifeste à l’égard des hospitalo-universitaires et une réforme mal préparée. Ils exigent une modification explicite de l’instruction DGOS/RH5/2025/92 afin d’y intégrer les droits des HU tels que définis par l’arrêté du 30 avril 2003. Ils appellent également les directeurs généraux des CHU à respecter scrupuleusement les dispositions réglementaires en vigueur.
Déjà victime d’une réforme de retraite qui leur est défavorable, avec une diminution de la rémunération hospitalière, ils ne peuvent pas être de nouveau les oubliés d’une réforme qui prétend valoriser la pénibilité de la permanence de soins à l’hôpital alors que les HU sont pleinement engagés dans leur mission (soins, enseignement, recherche).
Le respect de leur statut et de leurs droits est une exigence de justice et de reconnaissance.
Une rencontre en urgence a été demandée à Madame la ministre Stéphanie Rist.
Le SHU, membre de l'INPH, se félicite de cette avancée collaborative qui prévoit une revalorisation de la majoration du forfait de base de 50% ainsi qu’une majoration des forfaitisations de 30%.
Rendez-vous en novembre pour la consolidation de ces mesures.
Magazine de l'INPH Numéro 30

Le SHU, seul syndicat 100 % HU représentatif s'est mobilisé ce jour contre la baisse de salaire de 5,21 % au 1 septembre et l'assujettissement à la caisse des agents non titulaires de l'État (IRCANTEC).
Le SHU représente les HU à l'INPH qui siègent au Conseil Supérieur des Professions Médicales, odontologiques et pharmaceutiques (CSPM). Le CSPM donne un avis sur les textes concernant les personnels médicaux avant leur adoption définitive.
Il s'est réuni ce vendredi 7 juin 2024 pour se prononcer sur le décret d'application supprimant le régime de retraite additionnel RAFP et l'abondement au profit d'un taux réduit IRCANTEC maintes fois dénoncé par Le SHU.
Tous les syndicats, y compris ceux disant défendre les HU, ne s'étaient pas donnés la peine de se déplacer pour ce vote important qui annonce une page funeste pour l'avenir de HU.
Bien entendu le soutien des représentants des hôpitaux fut unanime pour cette réforme.
Certes, un régime de retraite H est enfin créé, mais celui-ci est très loin de la retraite SRE dont devraient bénéficier les HU du fait de leur statut : le combat va continuer !
Le SHU/INPH s'est exprimé vigoureusement contre et a émis un avis négatif au milieu des abstentions voire d'un vote positif d'un autre syndicat.
La mobilisation des hospitalo-universitaires est très forte pour refuser fermement la réforme de la retraite au rabais, imposée par le gouvernement et insérée de façon cavalière dans la loi Valletoux du 27 décembre 2023. C’est une mobilisation collective historique qui proteste contre l’affiliation, pour la partie hospitalière de leur activité, au régime de retraite complémentaire des non-titulaires (IRCANTEC) au 1er septembre 2024. La mobilisation a permis d’exprimer la très grande inquiétude sur la perte d'attractivité du modèle hospitalo-universitaire et le désarroi qu’elle entraine pour l’ensemble des collègues, soucieux de mener à bien leur mission de soins, d’enseignement et de recherche.
Compte tenu de la forte mobilisation, des réquisitions, improvisées en urgence par les Présidents d’Université à la demande du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ont été adressées dans l’affolement au cours des 72 dernières heures aux examinateurs hospitalo-universitaires des ECOS nationaux, qui se tiennent les 28 et 29 mai prochain, alors que, rappelons-le, le préavis de grève du SHU datait du 7 mars 2024. Une anticipation par le centre national de gestion et les doyens, organisateurs de ces examens nationaux, aurait pu être envisagée bien avant. À la dernière minute, des mails désordonnés ont été adressés aux Présidents d’Université, montrant le peu de considération tant pour les autorités universitaires, ravalées au rang de simples agents d’exécution, que pour les examinateurs hospitalo-universitaires en bafouant leur droit individuel de grève. Ces réquisitions sont invalides en droit sur le fond et la forme ce que nous ferons valoir sans délai.
Les hospitalo-universitaires assurent la formation des professionnels de santé. Leur revenu va baisser dès septembre prochain en raison de la mise en place d’un système de retraite inadapté dont le décret sera effectif avant le 21 juin 2024, selon nos sources.
Face à ce succès de l’action syndicale du SHU, mais sans perspective de négociation à ce jour, alors que l’attractivité des carrières hospitalo-universitaires est en chute libre, le gouvernement n’a pas daigné s’engager dans une négociation sincère depuis des mois et a délibérément préféré laisser pourrir la situation pour passer en force endossant au passage le risque de voir les ECOS annulés.
En pratique la grève se poursuit demain, et le SHU demande à tous ceux qui ne se sont pas déjà déclarés grévistes de le faire pour demain, le 28 mai. Pour les examinateurs réquisitionnés, nous leur conseillons de se rendre aux examens en attendant les recours en référé.
Il est indispensable pour le gouvernement de retrouver la voie du dialogue et de la raison. L'avenir de la santé, de la formation en santé et de la recherche médicale est en jeu; d'autres mobilisations seront possibles pour défendre notre statut...
Magazine de l'INPH Numéro 29

Magazine de l'INPH Numéro 28
