À l’ouverture des 19e Assises Nationales Hospitalo-Universitaires, la ministre en charge de la santé, Stéphanie Rist, en lien avec le ministre en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche, Philippe Baptiste, annonce vouloir ouvrir deux chantiers de réflexion sur l’attractivité des jeunes et sur le temps de travail hospitalo-universitaire. Ceci avait déjà été annoncé il y a deux ans, aux 18e Assises Nationales Hospitalo-Universitaires par les ministres Aurélien Rousseau et Sylvie Retailleau sans aucune suite.
Le SHU salue cette volonté, mais reste vigilant sur la réalité des travaux sans calendrier annoncé et dans un contexte de faible vision politique. La régularisation du service hebdomadaire à 10 demi-journées comme revendiqué par Le SHU et déjà annoncé aux précédentes Assises est une priorité. C’est une mesure simple et attendue à condition de respecter l’indissociabilité de la mission HU et d’intégrer le samedi matin dans la permanence de soins.
À ce jour, l’urgence est de réparer l’injustice de la réforme des astreintes pour les Hospitalo-Universitaires qui ne peuvent pas bénéficier d’une rémunération pour les interventions réalisées au cours des astreintes. Cette injustice impacte particulièrement les plus jeunes collègues, chefs de clinique et assistants Hospitalo-Universitaires. Sur ce point, la ministre en charge de la santé, Stéphanie Rist, s’est saisie de cette question et annonce que des mesures concrètes parmi celles proposées vont être apportées rapidement. La mesure la plus juste est d’ouvrir droit à la rémunération à hauteur d’une demi-période sur place pour toutes plages cumulées de 5 heures ou toute intervention supérieure de plus 3 heures. Le SHU demande une réponse rapide afin d’apaiser la vive inquiétude suscitée par cet oubli et affirme qu’il saura se mobiliser en l’absence de réponse concrète.